Sur la lumère du thème "Penser l'histoire"

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Sur la lumère du thème "Penser l'histoire"

Messagede Chifo le Mar 4 Sep 2007, 21:07

Penser l'histoire




De nombreux prépas s'effraieront peut-être de la multitude de sujets possibles autour du thème "penser l'histoire". Et pourtant, s'ils tournaient leur regard vers la cuisine, la fabrication, ils pourraient dégager une stratégie pour prévoir ou du moins se préparer à faire face à la difficulté.

C'est un fait peu contestable que, dans leur effort pour penser l'histoire, les trois auteurs se heurtent aux mêmes problèmes à partir desquels de nombreux "sujets" peuvent être fabriqués: s'il y a de multiples sujets, il n'y a que quelques grands problèmes. Se préparer à prendre en considération un problème, à le résoudre, c'est cerner le grand problème, le déplier et chercher des solutions, des stratégies, des références soigneusement notées sur une fiche à l'en tête du problème dégagé.


De plus cela devrait permettre de faire des rapprochements entre les auteurs, de dégager des convergences dans les idées ou dans les stratégies.


1- Dans les trois oeuvres on retrouvera aisément la nécessité où se trouvent les auteurs de prendre en compte des conditions nécessaires ou limites incontournables avec lesquelles l'acteur doit compter. Ainsi Marx nous dit que si les hommes font leur histoire, ils ne la font pas arbitrairement, à leur gré,librement. Le devenir historique apparaît paradoxalement comme ce qui s'impose à l'acteur: ll ne fait pas l'histoire selon son gré.
Ce que Chateaubriand appelle un fleuve qui grossit, métaphore de l'inéluctable violence du temps, Corneille l'appelle les desseins secrets de la Providence. Chez Marx, il s'agit des conditions héritées d'un passé au cours duquel la lutte des classes s'est développées selon le matérialisme dialectique (voir lexique) pour arriver à un état de développement qui caractérise telle ou telle période.
Il y a toujours, dans les trois cas un aspect tragique car rien ne sert de vouloir changer les superstructures si l'état de l'infrastructure ne le permet pas. Ainsi le 28 Brumaire est aussi un appel à la patience.

Il y a donc des forces qui semblent agir: la force des choses,dit Saint-Just, qui semble agir sans nous car nos actions ont des conséquences imprévues.


Un grand problème:
L'histoire des hommes est-elle semblable à l'histoire de la nature? Comment est-ce possible, qu'il y ait un devenir historique obéissant à des lois, si la liberté humaine, la conscience intervient dans l'histoire des hommes?
On peut alors chercher une stratégie pour résoudre le problème.
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